Le départ à l’étranger est un phénomène grandissant chez les retraités de toute l’Europe de l’ouest, et plus particulièrement chez les retraités français.
De plus en plus de seniors de l’hexagone quittent la France pour d’autres horizons, parmi lesquels l’Italie, l’Espagne, le Portugal et le Maroc.
Il existe plusieurs raisons à cela :
Le coût de la vie :
Tous les pays méditerranéens peuvent se vanter de proposer des prix divisés par deux par rapport aux prix français. Qu’on parle de nourriture, de vêtements, de produits ménagers ou de tout autre accessoire du quotidien, tout est presque deux fois moins cher, exception faite des produits vendus en capital qui n’affichent que 30% de moins qu’en France.
Et si vous dénicher des petits paradis comme les Îles Canaries, les Açores, ou n’importe quel territoire d’outre mer Espagnol et Portugais, vous pouvez payer encore moins cher !
Un café à Santa Cruz, la capitale de Tenerife, vous sera facturé 80 centimes, contre au moins 2 € sur Paris.
En Italie, il n’est pas rare de manger copieusement et bio pour 70% moins cher qu’en France.
Le coût de l’immobilier :
Le coût de l’immobilier est ce qu’il y a de plus frappant. Cette différence est moins évidente à voir étant donné qu’il n’y a pas d’appartement sur les étales de supermarché. Mais questionnez des habitants locaux, scrutez les vitrines d’agence immobilière et vous verrez de vrais petits bijoux constatés jusqu’à cinq fois moins chers qu’en France !
Un T3 à Montijo, grande ville frontalière de Lisbonne disposant de son propre aéroport, vaut entre 70 000 et 110 000 €, là où il coûterait en 350 000 et 600 000 € à Boulogne Billancourt ou Neuilly !
Une villa à Adeje, ville huppée de Tenerife et proche de la plage, vous coûtera en moyenne 300 000 €. Son équivalent à Cannes ou Biarritz vous coûterait certainement le million.
La qualité de vie :
L’alimentation biologique, les élevages et cultures locales, les commerces de proximité et la faible pollution sont autant de raisons pour nos seniors Français de quitter l’hexagone pour de plus verts pâturages.
Le besoin de soleil :
Ce n’est plus un secret, les retraités nous confient être en manque de soleil en France. Les derniers sondages montrent un désir important de soleil et de plage chez nos aînés.
Rester actif :
Pour beaucoup de personnes âgées, la retraite est une seconde vie. Les seniors veulent vivre et profiter ! Alors quoi de mieux que la découverte d’une nouvelle terre, l’apprentissage d’une nouvelle langue et la découverte d’une nouvelle culture ?
Pour les retraités français, l’expatriation est une toute nouvelle aventure !
Fuir le pessimisme :
Voici un autre résultat des récents sondages : les retraités en quête de joie, de plaisir et de bonne humeur sont devenus allergiques à l’esprit sombre et défaitiste qui règne en France.
Cette habitude qu’on les français à râler et à voir systématiquement le verre à moitié vide est devenue repoussante aux yeux des seniors.
Cependant le choix du pays d’accueil ne se fait pas au hasard et doit respecter certaines règles pour séduire le plus réfractaire des retraités.
Proximité avec la famille :
Les seniors le confient : partir oui, mais partir loin de leurs petits enfants, non !
C’est entre autres pour cela que le top 3 des destinations reste l’Italie, l’Espagne et le Portugal, trois pays voisins qui ne nécessitent qu’une petite heure d’avion.
Proximité culturelle :
Partir à l’aventure c’est bien, mais perdre tout repère l’est beaucoup moins. Il est important pour les seniors de s’y retrouver dans le pays où ils s’établissent. Il leur serait difficile de finir au Japon, bien que les Japonais soient très sympathiques. Ce critère découle de la simple envie de se sentir en sécurité dans un contexte familier.
Proximité linguistique :
Apprendre une nouvelle langue, oui ! Tant qu’elle ressemble à la mienne. Et là, il est encore une fois plus facile d’apprendre l’Italien que le Japonais (décidément ces Japonais), cela demande moins d’efforts.
Nous pouvons facilement prédire une augmentation fulgurante de cette expatriation des seniors dans les années à venir.
Non seulement la technologie et les réseaux facilitent de plus en plus cette migration, mais la situation en constante dégradation sur le sol français, sera un moteur toujours plus intense à ce phénomène.
Et ça, les entreprises, qu’elles soient françaises ou étrangères, l’ont bien compris.
Si bien qu’il est courant de voir des acteurs locaux francophones dans tous les pays cités en début d’article. Tout est mis en œuvre pour satisfaire le français, hors de France.